LES LIVRES

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Pèlerinde l'aube

Récits d’aventures vécues - 13,4 cm x 20,4 cm - 290 pages
L’homme d’aventure parcourt tout aussi bien l’espace géographique que les méandres de la psyché. Porté par la vigueur de son inspiration, il entraîne ses rêves dans une direction que redoutent les autres. Ecrit à partir de carnets de route et de souvenirs, ce petit livre est un long pèlerinage au-delà des préjugés et des frontières, des clivages et des apparences. Attaques d’ours polaires, chamans et forêts vierges, rencontres énigmatiques de l’Everest au cap Horn, méharées solitaires et garimpeiros assoiffés de pépites, se lient ici en fil d’Ariane pour guider le lecteur dans les arcanes de notre monde. A mi-chemin entre la relation de voyage et le récit initiatique, ce recueil de nouvelles se veut un hymne à la nature sauvage, à l’aventure humaine et à la liberté.
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Quelques extraits... Amina, toutes ces années durant je n’ai cessé d’être un guerrier. Le sabre que tu m’as confié, précieux présent de nos vingt ans, fut celui de mes combats, la lame tranchante de ma vie. J’étais jeune et ardent, enflammé romantique, porté par la magie des histoires d’antan et des grandes caravanes. L’aventure s’étendait à perte de vue, au-delà des horizons revêches de ce désert que j’apprenais à découvrir.

Les années se sont écoulées comme le simoun sur le grand erg, dévorant un à un les vieux ksars, gommant l’empreinte du dromadaire qui nous guidait vers un ailleurs que l’on croyait meilleur. Ton éclat contenu de femme libérée illumine mon souvenir, outrepassant les lois qui défendaient l’amour et les passions complices.

Tes cheveux étaient courts, colorés rouge henné et ton regard ébène ne m’a jamais quitté. Tu étais vêtue d’un poncho bariolé et d’un saroual écru. Tu vendais à l’époque des sabres et des coutelas de facture nomade, des bibelots touaregs et autres marchandises. Tu fuyais l’Algérie réprouvée des citées opalines, pour errer à ta guise dans les contrées ambrées d’un grand sud éloigné.

Mais quand je pense à toi, apparaît dans mes songes une déesse antique née d’un orient secret, une princesse rebelle condamnant le carcan des idées et le joug des hommes, une guerrière Amazone défiant les règles et la morale, la fausseté et l’arrogance.

Âme sœur, j’ai pareillement vécu durant ce temps, et souvent survécu… un peu partout sur cette Terre que j’ai bravé d’un bout à l’autre, explorant ses endroits les plus purs et ses envers les plus barbares. J’ai appris d’elle en pénétrant ses chairs et les recoins masqués de ses arcanes. J’ai aussi partagé la douleur de mes frères et amassé l’amour de mes semblables.

Et j’ai compris ce que depuis longtemps je pressentais : la lumière n’éclaire que les ténèbres et la quiétude naît de la peur, la liberté est fille de servitude et l’ailleurs est un leurre car le plus beau voyage commence où l’on en prend conscience. Tel est le coût d’un Graal que l’on voudrait éveil, le fruit inespéré des contraintes choisies et des milliers de nuits sous les étoiles. Et si demain ta destinée devait croiser ma route, nous pourrions cheminer sereins dans l’éternel sillage qui s’offre sous nos pieds : l’instant.



Flore des Calanques

Par Anne MERY et Bruno LAMBERT
Guide nature - 13,5 cm x 21 cm - 304 pages - 650 photographies - 60 illustrations - 26€ + 7€ port 
« Le livre tant attendu par les amoureux des Calanques vient enfin de paraître ! » Actu du site Tela Botanica
Site remarquable de la côte méditerranéenne française, le massif des Calanques demeure un espace préservé, à la fois montagnard et marin, qui se prête toute l’année aux activités sportives et de loisirs comme à la découverte de la nature. Les paysages y sont d’une beauté rare et singulière, le climat agréable, la biodiversité étonnement riche et le dépaysement total. 

Environ mille espèces de plantes furent recensées dans le périmètre du Parc National créé au printemps 2012. Deux cent cinquante d’entre-elles sont ici présentées et classées en fonction de leur couleur dominante avec des informations spécifiques pour chacune : noms communs et latins, famille, critères d’identification, habitat, biologie et processus d’adaptations, statut de protection, vertus médicinales et culinaires, étymologie, histoires en lien avec l’homme, …

L’objectif de ce guide est de vous aider à reconnaître les principales espèces que l’on rencontre au premier « balayage » visuel lors d’une sortie dans les Calanques. Avant tout fonctionnel, il s’adresse aux débutants comme aux naturalistes, sans qu’il soit nécessaire de posséder des compétences en la matière, la curiosité suffit !

En plus d’une brève présentation géographique et historique du territoire, des feuillets thématiques s’intercalent entre les fiches d’identification pour compléter la découverte du site sous un angle autre que celui de la botanique pure.
Compagnon idéal de vos flâneries et randonnées dans les Calanques, ce livre vous guidera en toute simplicité dans l’univers magique et fascinant des plantes méditerranéennes et provençales.



Sur le chemin de mes rêves

Récit - 14,4 cm x 22 cm – 358 pages – 94 photographies (Bruno Lambert et Corinne Pelozuelo) - 29€ + 7€ port
Boulimique de nature, funambule à cheval entre le rêve et la réalité, toujours en quête d’absolu, Bruno Lambert explore les dernières régions vierges de la planète et les milieux les plus extrêmes, de l’Arctique à l’Amazonie, de l’Himalaya au Sahara. Au-delà de l’exploit sportif, humanisme et partage sont les moteurs de sa passion et de sa sincérité. Ecrit à partir des carnets de bord de ses expéditions, ce livre n’est pas une fiction. Quelquefois incroyable, toujours surprenant, riche de rencontres, c’est le récit du parcours d’un explorateur dans la lignée des pionniers des siècles précédents.

« La lecture de Bruno Lambert devrait être remboursé par la sécu » Le Dauphiné
« Un livre empreint de réalité, surprenant, riche en rencontres et en humanisme » La Provence

Quelques extraits... Je voyageais dans ma tête en dessinant des animaux ou en gribouillant des plans de cabanes ou de voiliers… (…). Les cartes colorées étaient pour moi un tremplin vers le rêve, je me voyais déjà descendre les fleuves amazoniens en regardant le cours de la Loire ou gravir l’Everest à travers les photographies du Mont Blanc. Des noms comme Atlantique ou Pacifique étaient chargés d’exotisme. Grâce à cela j’oubliais que je me sentais enfermé. J’appréciais beaucoup la Préhistoire et l’Antiquité, ces périodes me permettait de voyager dans le temps. Je visualisais les scènes de chasse au mammouth, les flottilles de galères romaines en Méditerranée… (…) C’est avec Nicolas, surnommé canard car il venait en classe avec un caneton camouflé sous ses vêtements, que nous avons passé notre première nuit à la belle étoile. J’avais 13 ans et lui 14.

(…) 1985, je fête mes 22 printemps et mon plus beau cadeau est d’avoir été exempté du service militaire. « Individu sujet à des crises dangereuses pour son entourage » a déclaré le psychiatre en kaki. Pourtant, l’officier dentiste que j’ai mordu n’avait pas été correct avec moi ! Je viens donc de gagner une année en me délestant d’un lourd fardeau.(…) Deux jours plus tard je suis à Nîmes, sur le siège déglingué d’un autocar en partance pour Marrakech, la capitale du sud marocain.

(…) Ahmed, cigarette au bec, tousse et rigole. « Si ti veux, Brino, on peut descendre tout droit ». C’est son idée, pas la mienne… il m’a déjà coincé au sommet pour me faire « presque » promettre du travail pour l’année prochaine. Il ne m’aura pas deux fois ! Mais dans la vie, parfois l’irrationnel triomphe sur la raison… Quand le corps atteint ses extrêmes limites, l’esprit s’exacerbe, le bon sens se dissipe et ce que l’on nomme « folie » prend le dessus. En contrebas, devant le refuge, guides et clients s’attroupent pour assister à l’exploit du jour. J’hésite encore… Coude à coude, nous saisissons mutuellement nos poignets pour galoper de concert. Un acte plus symbolique que sportif qui représente l’union de deux forces, de deux peuples et de deux hommes en quête d’une vie libre et riche. La frénésie nous gagne, nous plongeons littéralement dans la rocaille, l’exaltation intensifie la cadence. Si l’un de nous défaille il entraîne l’autre dans une chute mortelle… Acclamés par les cris et les applaudissements des spectateurs, nous atteignons l’altitude du refuge, survoltés, essoufflés mais indemnes. Ahmed tousse en ricanant, il pointe son index sur ma poitrine et la martèle amicalement : « Killé Waguelzam ! » Je ne comprends pas. « Tu es le lion de l’Atlas ! ». Je suis en train de vivre une véritable union sacrée. J’ai le sentiment que par cette épreuve, Ahmed m’a testé du bout des orteils aux tréfonds de mon esprit ! « Niki Boumsgour » ce qui signifie « je suis le voleur de maïs », c'est son surnom…


Entre enfer vert et paradis d’émeraude

Récit – 14,4 cm x 22 cm – 185 pages – 20 photographies (Bruno Lambert et Corinne Pelozuelo) - 18€ + 7€ port

Ce récit d’aventure vécue relate un étonnant voyage au cœur d’une contrée mythique, encore très peu explorée. En 1998, l’équipe des Marcheurs de la Terre s’engage pour une traversée autonome de la forêt guyanaise et doit réaliser une série de reportages. L’expédition est suivie en temps réel par de nombreux établissements scolaires français. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévues : l’équipe se scinde, le projet est à redéfinir. Pendant trois mois, Corinne et Bruno se retrouvent seuls à progresser dans la jungle inextricable. Aux cours de ce périlleux voyage, ils devront faire face à la maladie, aux pillage, à la sécheresse exceptionnelle des cours d’eau. Ce livre traduit la détermination qui pousse ce couple d’explorateurs des temps modernes à toujours vouloir aller plus loin dans l’aventure. Il est aussi un hymne à la nature sauvage ainsi qu’une mine d’informations sur la forêt tropicale.
« Cette mini croisade des temps modernes dans laquelle le suspense est permanent, ne pourra que passionner les amateurs d’aventures, de voyages, de rêves… et de cauchemars récurrent.s » La Provence
« Cet ouvrage traduit une détermination hors normes d’un duo d’explorateurs des temps modernes résolu à toujours aller de l’avant malgré des événements et des éléments hostiles. » La Marseillaise
Quelques extraits... Corinne a rêvé de jaguar… En me levant, je découvre de larges empreintes de félins entre les deux hamacs ! L’idée que le fauve nous ait reniflés me glace le sang. Pour les Amérindiens, le jaguar symbolise l’esprit de la forêt, un animal sacré par lequel s’effectue les mutations. Si l’esprit de la forêt nous a visités, je voudrais croire qu’il a voulu nous soutenir dans notre quête. Car ce voyage prend des allures de pèlerinage et de chemin de croix.
 
(…) Un petit ouistiti agile escalade les racines d’épiphytes et les martins-pêcheurs, toujours plus nombreux, tiennent l’affût, perchés sur les basses branches. Un grand pic tambourine sur un tronc creux. Le puissant martèlement résonne dans les frondaisons et plonge la forêt dans une atmosphère mystérieuse. (…) La veine de courant slalome entre les rochers arrondis et polis. Le flux nous pousse, des vaguelettes se forment et déferlent dans un bouillon d’écume. Au sortir du rapide, j’aperçois un caïman somnolent, étendu sur la berge. Je le trouve anormalement grand. Cette espèce n’a pas l’air d’appartenir à celles répertoriées dans cette partie de la Guyane. Elle me rappelle les gros caïmans noirs exterminés dans cette région depuis des lustres qui vivent aujourd’hui dans les marais de Kaw, sur la frange littorale.

(…) John avait 76 ans. Dans les bars de la côte, il était accompagné de deux superbes métisses à la peau cuivrée et couverte de métal jaune. Toute sa vie durant, John a prospecté l’or et le diamant des confins de l’Alaska à l’Afrique du Sud. Mais c’est en Guyane qu’il a déposé son sac : « le pays est sûr, les filles sont belles et le rhum est bon ». Ce vieux baroudeur avait une forte personnalité et s’était rendu localement célèbre par les bains de gas-oil tiède qu’il prenait pour se débarrasser des tiques et autres parasites. (…) En partageant le quotidien des orpailleurs, j’ai appris à chercher, c’est sûr… et à trouver, ça l’est moins, de l’or. De quoi m’offrir une nouvelle paire de chaussure chez un Chinois de Cayenne et racheter une poignée d’hameçons !

(…) Nous avons juste le temps de rehausser les hamacs car Dieu merci, les sangliers ne sont pas encore arboricoles ! Les cochons passent et nous ignorent en poursuivant leur chemin vers l’aval. (…) J’imagine nos valeureux chasseurs français dans une telle situation. Eux qui assiègent le cochon dans les maquis et garrigues provençaux comme les maharadjahs, jadis, traquaient le tigre pour satisfaire les désirs sanglants des Britanniques. Nos héros locaux qui s’autorisent le droit de plomber les petits oiseaux au nom de la tradition. Ces braves guerriers qui font flancher nos dirigeants, électorat oblige, pour prolonger éternellement le temps de la tuerie.

Découvrez plus en détails cette expédition en Amazonie, au cœur de la forêt de Guyane ou regardez un extrait du film documentaire éponyme relatant l'expédition Trans Guyane 2003.


Le tour du monde des Marcheurs de la Terre

Récit, extraits de journal de bords et rubriques documentaires – 24,2 cm x 22 cm – 350 photographies (Bruno Lambert et Corinne Pelozuelo) et illustrations (Xavier Laroche) - 38€ + 7€ port

C’est lors de sa progression vers le pôle nord magnétique en 1995, sur la banquise arctique, que l’explorateur naturaliste Bruno Lambert trace le dessein et les objectifs des Marcheurs de la Terre : informer, sensibiliser à la découverte et à la sauvegarde de la nature et de l’homme, à partir des explorations et des reportages effectués dans les milieux naturels les plus extrêmes. Ses expéditions, longues et engagées, se déroulent en complète autonomie alimentaire et médicale, utilisant exclusivement  les énergies musculaires, humaines ou animales. Ecrit à partir de carnets de route et de reportages photographique, ce tour du monde des Marcheurs de la Terre, des latitudes glacées aux jungles tropicales, des ergs sahariens aux latitudes himalayennes, plonge le lecteur dans l’aventure et réveille le Tintin qui sommeille en chacun de nous. 

Prix « coup de cœur » au festival de l’aventure individuelle – René Caillié
« S’il s’agit d’une immense aventure autour du monde, chaque chapitre en est une » La Provence
« Un ouvrage à recommander aux jeunes et aux moins jeunes en quête de référence » La Marseillaise
Quelques extraits... 9 avril (Arctique) A 250 mètres au sud, j’aperçois un ours. Je dévie tranquillement ma route, mais l’animal nous a vus et s’approche par à-coups. Deux autres silhouettes, de la taille d’un gros chien, se rapprochent du premier ours. C’est une mère accompagnée de ses petits. Il faut impérativement les repousser. Pour crocheter la gâchette j’enlève mes moufles et mes gants de laine et garde mes sous-gants. Soudain, mes moufles s’envolent… Corinne les rattrape sans prendre soin de se dételer. Elle tombe et hurle de douleur ! Les trois molosses amorcent une attaque. Mes doigts gèlent, ma compagne est terrorisée. Je m’interpose entre elle et les ours qui ne se trouvent plus qu’à cinquante mètres. Je tire deux coups au-dessus de la tête de la mère. Elle s’arrête, puis reprend sa course. Je dispose encore de quatre cartouches. Toutes sont tirées aux pieds des prédateurs. Ils s’arrêtent, se retournent et s’enfuient. Je suis heureux de ne pas avoir versé une goutte de sang. Corinne boite, son genou est blessé mais nous continuons de marcher en direction de Beechey. Les empreintes se multiplient et il est vain de vouloir continuer. Nous dressons la tente au cœur même de cette autoroute à ours, nous n’avons pas d’autre choix… Comble de malchance, la radio n’émet plus. Cernés par le plus gros prédateur du globe, nous voici désormais coupés du monde et totalement livrés à nous-mêmes.

29/30 octobre (Himalaya)
Les porteurs sont en grève et se mutinent contre les « gradés », le Cooke et le sirdar. Dawa ne sait que me répondre « no problem, no problem ». Je me retourne naturellement vers Tiki pour en savoir davantage, mais Dawa le surveille… Il semblerait que les porteurs soient en sous-effectif par rapport à ce qui était prévu initialement. Le vieux porteur est terrorisé par les corniches verglacées qui surplombent les précipices, il chancelle et n’ose plus mettre un pied devant l’autre. Il dérape et s’agrippe à moi.  Dawa m’ordonne « presque » de le laisser choir, arguant que ce n’est pas mon affaire ! Je le retiens au risque de plonger avec lui. Deux fois il tombera, deux fois je le rattraperai. Désormais je me méfie du sirdar. Vers 4000 mètres, l’oxygène « abonde » de nouveau et nous ragaillardit. Des petits moulins à prières actionnés par l’énergie hydraulique des torrents dispersent aux quatre vents de l’Himalaya des mantras bienveillantes. Un chien noir avec un foulard bleu noué autour du cou et un lacet rouge en bandoulière nous accompagne jusqu’au campement. Le lacet rouge indique son appartenance à un monastère bouddhiste, quant au foulard…

Regardez un extrait du film documentaire.
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